L’ANCIEN CIMETIÈRE SAINT-MARTIN
Il est difficile d’imaginer que sous vos yeux s’étalait autrefois l’ancien cimetière de Flayosc.
Le 16 juillet 1841, dans un courrier adressé au Préfet, une assemblée de flayoscais s’inquiète de la position anormale du cimetière Saint-Martin de Flayosc. Vous trouverez en pièces annexes cette plainte des habitants à propos de l’état du cimetière. L’ordonnance du 22 prairial de l’an 12 impose aux cimetières de se trouver à plus de 40 mètres des dernières maisons. Or, le cimetière Saint-Martin se trouve en plein cœur du village. On précise même que la terre du cimetière est soutenue d’un côté par la muraille latérale d’une écurie surmontée d’un grenier à foin. De plus, à cette époque, compte tenu de l’étroitesse des lieux, l’ouverture de nouvelles fosses est fixée de 5 ans en 5 ans. La commune n’arrive donc plus à enterrer ses morts…
Après une proposition abandonnée de fixer le nouveau le long de la route de Sauveclare, en 1854, la préfecture ordonne une enquête de commodo et incommodo sur la translation du cimetière dans une propriété de Mlle Vachier, au lieu-dit Ferrage Longue, situé cette fois-ci au nord du village et le 19 janvier 1855, le préfet entérine la décision. Vous trouverez en pièces supplémentaire le devis qui fut fait à cette époque pour réaliser le nouveau cimetière.
Le 24 mars de la même année, une pétition (que vous trouverez aussi en pièces annexes) menée par M. Siguallous vient demander l’annulation de la translation (cimetière trop visible !) et son transfert au lieu-dit « les clos » appartenant à M. Chieuse.
Aussitôt une autre pétition est lancée le 1er avril 1955, par le susdit Chieuse qui refuse que son terrain se transforme en cimetière.
Finalement, le cimetière sera bien translaté à Ferrage Longue pour la coquette somme de 7000 francs. La commune ne pouvant recouvrir cette somme par une coupe exceptionnelle de bois, il faudra passer en 1856, par un emprunt de 5000 francs à la Caisse des dépôts et consignations.
Les travaux seront réalisés par le maçon Bourgoin de Flayosc.
Enfin, c’est en 1873, que terre et ossements de l’ancien cimetière seront transférés dans le nouveau et l’ancienne nécropole transformée en place publique.
Devis pour la construction du nouveau cimetière sur le terrain de Mlle Vachier en 1854
Pétition contre le nouveau cimetière (24 mars 1855)
Plainte des habitants à propos de l’état du cimetière en 1841
Concert d’orgue
/dans agenda /par mflayoscL’association de Sauvegarde de l’église organise un concert d’orgue « Concert de Noël aux chandelles » avec le chœur CAD vocal sous la direction de Jean-Marie Gardon qui accompagnera Jérémie Noyer, titulaire de l’orgue de Flayosc.
Rendez-vous le dimanche 3 décembre 2017 à 16h pour un Noël aux chandelles à l’église Saint Laurent.
Tarifs : 10 € – 8 € (adhérents) – 5 € (réduit)
Conférence « Le jardinage à l’Automne »
/dans agenda /par mflayoscVendredi 1er décembre, conférence pour tous les amateurs de jardinage sur le thème « Jardinage à l’Automne » à partir de 18h à l’Espace d’Activités. Thierry Menard Adjoint à l’environnement de la Ville de Flayosc, Christian Vanlerberghe et Joel Besson, aborderont notamment les tailles d’automne, les conséquences de la sécheresse estivale, et d’autre thématiques spécifiques au jardinage de l’automne lors d’une conférence débat.
Entrée libre
Marché de Noël du Syndicat d’Initiative
/dans agenda /par mflayoscLe Syndicat d’Initiative organise le Marché de Noël sur la Place de la République, dimanche 26 novembre à partir de 10h.
Tout le programme de la manifestation est disponible ci-dessous !
Nouvé de Flaio
/dans agenda /par mflayoscL’association Aigo de Flouriéio organise le traditionnel Noël provençal les 16 et 17 décembre prochain à l’Espace d’Activités.
Au programme du samedi 16 à 19h30 :
Gros souper et veillée de Noël animés par Jean Coutarel conteur, humoriste et musicien provençal.
(Tarif 30 € : réservation au magasin « Les Pâtes Flayoscaises »)
Au programme du dimanche 17 à 16h00 :
« Tant que viro fai de tour » spectacle musical de Jean Bernard Plantevin
(Billetterie sur place, entrée 10 € gratuit pour les moins de 12 ans)
Contact : Association l’Aigo de Flourieio
06 79 98 15 62
06 80 84 15 29
Au fil de l’eau 7 – Le lavoir
/dans Non classé /par mflayoscLE LAVOIR MUNICIPAL
Le lavoir (qui est d’ailleurs un lavoir abreuvoir…) est remarquable par ses dimensions et sa configuration biscornue qui obligea les artisans menuisiers à de véritables prouesses pour l’architecture de la toiture.
L’acte de naissance du grand lavoir est signé au cours de la séance du 27 juillet 1869 du Conseil Municipal. Ce jour-là, il est fait lecture du cahier des charges de l’adjudication pour la construction d’un lavoir-abreuvoir et d’une petite borne-fontaine. Vous trouverez en pièces supplémentaires le cahier des charges de la construction du lavoir-abreuvoir ainsi que la délibération municipale du 27 juillet 1869 qui met au monde ce bel élément de notre patrimoine.
Cahier des charges de la construction du lavoir
Délibération municipale du 27 juillet 1869
Au fil de l’eau 5 – Les martelières
/dans Non classé /par mflayoscAu fil de l’histoire 18 – L’ancien cimetière Saint Martin
/dans Non classé /par mflayoscL’ANCIEN CIMETIÈRE SAINT-MARTIN
Il est difficile d’imaginer que sous vos yeux s’étalait autrefois l’ancien cimetière de Flayosc.
Le 16 juillet 1841, dans un courrier adressé au Préfet, une assemblée de flayoscais s’inquiète de la position anormale du cimetière Saint-Martin de Flayosc. Vous trouverez en pièces annexes cette plainte des habitants à propos de l’état du cimetière. L’ordonnance du 22 prairial de l’an 12 impose aux cimetières de se trouver à plus de 40 mètres des dernières maisons. Or, le cimetière Saint-Martin se trouve en plein cœur du village. On précise même que la terre du cimetière est soutenue d’un côté par la muraille latérale d’une écurie surmontée d’un grenier à foin. De plus, à cette époque, compte tenu de l’étroitesse des lieux, l’ouverture de nouvelles fosses est fixée de 5 ans en 5 ans. La commune n’arrive donc plus à enterrer ses morts…
Après une proposition abandonnée de fixer le nouveau le long de la route de Sauveclare, en 1854, la préfecture ordonne une enquête de commodo et incommodo sur la translation du cimetière dans une propriété de Mlle Vachier, au lieu-dit Ferrage Longue, situé cette fois-ci au nord du village et le 19 janvier 1855, le préfet entérine la décision. Vous trouverez en pièces supplémentaire le devis qui fut fait à cette époque pour réaliser le nouveau cimetière.
Le 24 mars de la même année, une pétition (que vous trouverez aussi en pièces annexes) menée par M. Siguallous vient demander l’annulation de la translation (cimetière trop visible !) et son transfert au lieu-dit « les clos » appartenant à M. Chieuse.
Aussitôt une autre pétition est lancée le 1er avril 1955, par le susdit Chieuse qui refuse que son terrain se transforme en cimetière.
Finalement, le cimetière sera bien translaté à Ferrage Longue pour la coquette somme de 7000 francs. La commune ne pouvant recouvrir cette somme par une coupe exceptionnelle de bois, il faudra passer en 1856, par un emprunt de 5000 francs à la Caisse des dépôts et consignations.
Les travaux seront réalisés par le maçon Bourgoin de Flayosc.
Enfin, c’est en 1873, que terre et ossements de l’ancien cimetière seront transférés dans le nouveau et l’ancienne nécropole transformée en place publique.
Devis pour la construction du nouveau cimetière sur le terrain de Mlle Vachier en 1854
Pétition contre le nouveau cimetière (24 mars 1855)
Plainte des habitants à propos de l’état du cimetière en 1841
Au fil de l’histoire 17 – L’ancienne école
/dans Non classé /par mflayoscL’ANCIENNE ÉCOLE
En 1880, la chapelle Saint Martin appartient encore à trois propriétaires différents. La municipalité veut racheter les bâtiments afin d’y construire un groupe scolaire pour remplacer l’école du bas qui est devenue trop petite. Une enquête de comodo et incommodo est conduite notamment auprès de la population afin de savoir le sentiment des habitants. Chacun y note son sentiment à propos du nouveau groupe scolaire. Vous pouvez lire la première page de cette enquête sur le document supplémentaire annexe. Finalement, la préfecture ayant donné son aval, le groupe scolaire sera construit par l’entreprise Barbaroux. Le projet de construction s’élève à 112000 francs dont 77000 rien que pour la construction. Vous pouvez voir un dessin de 1882 du bâtiment par l’architecte. Une demande de subvention de 55000 francs sera donc faite. Mais le projet d’ensemble embarrasse l’état qui demande de voir à la baisse les prétentions de la commune. Il y aura finalement une école de garçons à trois classes et 170 élèves garçons et une école pour les filles avec les mêmes effectifs (malgré la concurrence de l’école congréganiste de la place du village). De plus, une maternelle de 130 enfants sera couplée au projet.
Procès verbal de l’enquête comodo et incomodo
Dessin de 1882 du bâtiment par l’architecte
Au fil de l’histoire 16 – La Magnanerie
/dans Non classé /par mflayoscL’ANCIENNE MAGNANERIE
Le grand bâtiment que vous voyez est une ancienne magnanerie. C’est là qu’on élevait les vers à soie (en provençal «magnan»), qu’on triait les cocons ou qu’on entreposait la «graine» (les oeufs).
Dès le début du XVIème siècle, sous l’impulsion de François Traucat, jardinier à Nîmes, des mûriers sont plantés partout en Provence pour accueillir les vers de Chine. C’est surtout au XIXème siècle que l’élevage (on dit «éducation») des vers à soie prend une allure semi-industrielle.
A Flayosc, cet artisanat était conduit de deux façons: de façon artisanale, par des «éducateurs» privés, très nombreux, qui trouvent là un revenu supplémentaire et de façon plus massive dans une magnanerie centralisée.
SI vous ne connaissez pas ces charmants insectes, vous pourrez vous familiariser avec eux par l’intermédiaire des documents joints annexes suivants:
> 1• Les œufs du bombyx
> 2• Les chenilles du bombyx ou ver à soie
> 3• Les cocons
> 4• Les cocons ouverts
> 5• L’accouplement
> 6• le mâle bombyx
> 7• La femelle bombyx pond ses œufs
Au fil de l’histoire 15 – la Chapelle Saint Martin
/dans Non classé /par mflayoscLA CHAPELLE SAINT MARTIN DES PÉNITENTS BLANCS
Ne la cherchez pas autour de vous… La chapelle Saint-Martin n’existe plus, à l’image de nombreuses chapelles de Flayosc détruites, transformées en maison ou bien encore en ruine. Construite au XVème siècle et dédiée aux Pénitents blancs, la chapelle Saint-Martin était contruite juste à côté du cimetière de Flayosc éponyme. On y conservait les restes de saint Marcoul.
Après la Révolution, les églises et les chapelles sont devenues des biens nationaux et mis à la vente. Le 5 du mois de prairial de l’an IV (24 mai 1796), la chapelle Saint-Martin ainsi que 3 autres chapelles (dont Notre-Dame-des-sept-douleurs qui sera transformée en bassin) est mise en vente. Deux experts sont nommés afin d’évaluer le prix d’achat. L’intérêt de l’expertise (dont vous trouverez la page d’introduction en pièces annexes) est qu’elle nous donne des indications sur la taille de la chapelle disparue: 235 cannes de muraille soit environs 294 mètres de périmètre pour une surface de presque 5000m2. La chapelle sera vendue 1480 livres à François André Trouin selon l’estimation des experts.
34 ans plus tard, Le propriétaire cherchera à céder son bien à la commune par une donation «entre vifs» en échange de diverses demandes telles qu’un banc à la chapelle pour sa famile et une messe de Requiem à sa mort.
En 1882, la chapelle sera rachetée à ses trois propriétaires afin de transformer l’ensemble du bâtiment en groupe scolaire. Vous trouverez dans les pièces annexes le récapitulatif de l’achat de la chapelle St Martin de 1887.
Des plans seront alors réalisés. Ces plans nous permettent d’admirer la seule image connue de la chapelle Saint-Martin. Vous pouvez voir sur un des documents annexes un plan général montrant la position de cette énigmatique ancienne chapelle.
Plus tard, les locaux de l’école permettront l’installation de l’hôtel de ville et de la poste avant que cette dernière ne soit reconstruite en contrebas de la place Saint-Martin.
Le récapitulatif de l’achat de la chapelle St Martin en 1887
Mention de la chapelle en 1796 à propos de sa vente avec d’autres chapelles communales
Le plan ancien plan de la place saint Martin